Attention: comment bien choisir vos prothèses mammaires?



Prix? La meilleure prothèse du marché?

Augmentation mammaire par prothèses

TARIFS 2022-2023

  • Augmentation mammaire  (silicone cohésif ou liquide physiologique): 3700€ HTVA *(prothèses, chambre, médicaments, honoraires médecins et infirmières). Non compris: les consultations et le soutien-gorge. 
  • Augmentation mammaire et lifting des seins (post-grossesse ou post-amaigrissement): 4200€ HTVA* (retouche de la peau à un an, si nécessaire: 900€ HTVA).

*La TVA est de 21% et est appliquable depuis le 1er janvier 2016.

Le Docteur DENOEL a été responsable pendant 5 ans de la Chirurgie Plastique Mammaire aux Cliniques Universitaires Saint-Luc à Bruxelles (UCL). Il exerce actuellement son activité en clinique privée mais a collaboré étroitement avec des Universités Belges dans le secteur de la recherche sur les injections de graisse dans le sein. La région wallonne a subsidié, durant 2 ans, ce projet qui a débuté en février 2016. Merci de noter que les questions que vous posez par mail au Docteur DENOEL ne sauraient remplacer une consultation. 

Marque des prothèses utilisées par le Docteur DENOEL:

  1. Prothèses MENTOR (gel en silicone cohésif, paroi lisse ou micro-texturée), projection basse, moyenne ou haute selon le désir des patientes. C'est devenu notre gold standard depuis 2014. Mentor est le premier fabriquant d'implants américain. Son usine en Europe est basée aux Pays-Bas. La firme MENTOR fait partie du groupe Johnson&Johnson, leader mondial des dispositifs médicaux.  MENTOR est la première firme mondiale dans la vente des prothèses mammaires. 
  2. Les prothèses en liquide physiologique (MENTOR) ont un seul avantage. Pas besoin de surveillance mammographique pour visualiser une rupture. En effet, si la prothèse est percée, elle se dégonfle naturellement. L'inconvénient est l'aspect moins naturel et le risque de coque qui est plus important. Nous réservons cette prothèse pour les patientes très jeunes avec une bonne qualité de peau et une asymétrie mammaire modérée.

Suite à la polémique concernant les prothèses à forte texturation (prothèses avec une paroi rugueuse), ces dernières ont été retirées du marché. La France a même été plus loin (traumatisée par "l'affaire PIP") en n'autorisant plus que les prothèses lisses (fin 2019). Plusieurs firmes ont de ce fait été touchées (EUROSILICONE, SEBBIN, ARION, NAGOR, POLYTECH (prothèses en polyurethane) et ALLERGAN). l'hypertexturation provoque dans de très rares cas des lymphomes anaplasiques à grandes cellules. Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site officiel de la Société Belge de Chirurgie Plastique. En 22 ans d'activité, le Dr DENOEL n'a jamais rencontré de cas de Lymphome anaplasique à grandes cellules. Mais le risque Zéro n'existe pas (daté du 28 août 2023).

Que faut-il savoir au sujet des implants et de la chirurgie d'augmentation mammaire?

Le plus important pour une patiente est d'être sûre de se trouver en face d'un chirurgien qui proposera la meilleure solution, la meilleure technique chirurgicale, .... Souvent, les patientes consultent, à juste titre,  plusieurs chirurgiens pour obtenir plusieurs avis. Très souvent, il existe des discours légèrement (ou très) discordants qui peuvent perturber les patientes.

De son côté, le chirurgien doit parfois lutter contre les patientes qui veulent "la même chose que leur amie", la même forme de sein, le même volume. Il faut comprendre que chaque corps est différent et que la qualité de peau est différente (peau fine avec vergetures / peau épaisse, ATCD de grossesse ou non, histoire de forte variation de poids, qualité du muscle pectoral, position du sillon sous-mammaire, implantation des seins sur le thorax, symétrie entre les 2 seins, activité sportive intense....). La tenue de la prothèse dans le temps ainsi que la forme définitive des seins ne sont pas seulement conditionnées par la forme de la prothèse. 

RAPPEL : Lors d'une augmentation mammaire, la prothèse peut être placée devant ou derrière le muscle grand pectoral. Les prothèses peuvent également avoir une forme ronde ou anatomique ("goutte d'eau"). 

Devant ou derrière le muscle ?

Dans les années 90 et début des années 2000, la grande tendance en Europe était de placer les prothèses devant le muscle. Néanmoins, plusieurs écoles s'opposaient sur la meilleure position de la prothèse par rapport au muscle.

Ensuite, la tendance a été de placer la prothèse derrière le muscle pour diminuer les coques. En effet, les coques sont plus fréquentes quand les prothèses sont placées devant le muscle. Avec l'introduction de la couche barrière autour de la prothèse (rendant la prothèse plus imperméable et diminuant la transpiration du silicone hors de la prothèse), le pourcentage de complications (coques) s'est effondré (moins de 1%).

La forme anatomique et texturée (rugueuse) de la prothèse était au départ préconisée pour pouvoir placer la prothèse en forme de goutte devant le muscle (et ainsi éviter la rotztion des prothèses). Actuellement, l'examen clinique pré-opératoire du sein est primordial pour choisir la bonne indication.

Prenons l'exemple d'une patiente qui présente des seins qui sont implantés très bas sur le thorax (cela signifie que la distance entre la clavicule et le début du sein est très importante). La quasi-totalité du sein se situe en dessous du muscle. Cela veut dire que la question se posera de savoir s'il est judicieux de placer l'implant au dessus ou en dessous du muscle. Très souvent, dans ce cas, il est préférable de placer une prothèse en forme de goutte, très allongée vers le haut, pour remonter au maximum le sein et obtenir une couverture maximale de la prothèse par le muscle.

Chaque cas de figure est particulier. Chaque cas doit être discuté avec la patiente. Après 40 ans, il faut savoir que la surveillance mammographique est plus facile si les prothèses sont placées derrière le muscle. 

PROTHESES ET LIPOFILLING DU SEIN: Faut-il combiner les deux gestes?

Une tendance récente (2018-2019), depuis que les prothèses anatomiques (goutte) ne sont plus privilégiées à cause de leur texturation (risque de lymphome), est de placer une prothèse ronde DEVANT le muscle pectoral et de combler le haut du sein avec de la graisse (lipofilling). Le Docteur Denoël ne privilégie pas cette solution pour 4 raisons:

1-La surveillance mammographique (diagnostiquer un cancer) est plus difficile quand la prothèse est devant le muscle.

2-La graisse injectée peut faire apparaitre des microcalcifications dans le sein qui peuvent faire penser à un cancer. Il faut de ce fait parfois réaliser des biopsies dans le sein. Les médecins qui réalisent cette technique rassurent les patientes en expliquant que la forme des cacifications est différente s'il s'agit de graisse ou de cancer. Cependant, il existe une "zone grise d'incertitude".Les contrôles doivent de ce fait être plus fréquents, ce qui peut angoisser certaines patientes.

3-Les prothèses placées devant le muscle augmentent le risque de coque et de plis (vagues), surtout chez les patientes minces.

4-La graisse injectée peut "fondre" si la patiente maigrit. Le bombé du sein est difficile à obtenir par cette simple technique (si elle n'est pas combinée à une prothèse).

Le Docteur Denoël ne place la prothèse devant le muscle que si l'épaisseur de la peau est de plus de 2cm et que si la patiente présente un manque de peau entre le mammelon et le sillon sous-mammaire. En olacant la prothèse devant le muscle, le déroulement du sein est plus esthétique.

 

Forme anatomique ou ronde ?

Certaines patientes me demandent des prothèses anatomiques car c'est plus naturel. Cela n'est vrai que si une patient extrêmement mince et sans volume mammaire demande une prothèse de grande taille. Mais cette demande n'est pas vraiment "prudente".  La prothèse anatomique peut parfois se justier quand la forme du sein est très particulière (exemple: thorax très court, mammelon très proche du sillon sous-mammaire et base mammaire large). Une consultation permettra aisément de vous orienter.

DEPUIS LE 4 AVRIL 2019, en France,  Seule L'UTILISATION D'UNE PROTHESE ANATOMIQUE LISSE est autorisée. MAis ce type de paroi PROVOQUE TRES FREQUEMMENT UNE ROTATION (et donc une réintervention chirurgicale). Le Dr Denoël déconseille dès lors l'utilisation des prothèses anatomiques lisses. Il existe actuellement une polémique concernant la texturation de la paroi et l'apparition de lymphome. Le Dr DENOEL pourra vous expliquer l'aspect scientifique de cette affirmation lors de votre consultation.

Réponse: chaque patiente est différente. Il existe des cas où la forme ronde donnera des résultats équivalents à la forme anatomique. Pour le prouver, nous avons montré à un groupe de chirurgiens plasticiens expérimentés 100 photos de patientes opérées d'une augmentation mammaire (50 avec des prothèses rondes et 50 avec des prothèses anatomiques). Dans 50% des cas, les chirurgiens se trompaient. Cela signifie que si l'indication est bien posée, le résultat sera équivalent.

Prenons deux cas extrêmes: 

  1. Une patiente très minces (168 cm, 50 kg, bonnet 85A) qui veut un bonnet C avec une forme naturelle et pas trop bombée au pôle supérieur. Une prothèse de type anatomique donnera un résultat qui correspond plus à l'attente de la patiente. Le gel sera en silicone hautement cohésif pour minimiser les risques de "vagues" sous la peau. La prothèse sera placée derrière le muscle par la technique du "dual plane".
  2. Une autre patiente (165cm, 65Kg, bonnet B+(C-)) désirant passer au bonnet C+ se verra proposer une prothèse de forme ronde (silicone cohésif ou LP). Dans ce cas, le volume du sein déjà présent donnera le galbe du sein opéré car le volume glandulaire sera plus important que le volume de la prothèse. Par ailleurs, on éliminera le risque de déformation du sein lié à la rotation (rare) de la prothèse anatomique qui est asymétrique.

Chaque patiente est différente. A chaque patiente correspond une indication précise en fonction de l'examen clinique du sein et du thorax ainsi qu'en fonction des souhaits personnels de la patiente.

Deux consultations préopératoires sont indispensables avant l'intervention chirurgicale. La patiente ne pourra pas fixer une date d'opération à la fin du premier entretien. Une adresse mail sera communiquée à la patiente à la fin de la consultation afin de recontacter le secrétariat et ainsi fixer une date opératoire. Un second rendez-vous pré-opératoire sera également communiqué à la patiente afin de confirmer le choix du volume et finaliser le dossier (consentement éclairé, prescription des médicaments, fiche de conseils, RDV chez l'anesthésiste, transmission du numéro de compte de l'hôpital afin de verser les honoraires 10 jours avant l'opration).

Prothèses anatomiques, Implants mammaires en goutte d’eau : en savoir plus…...

Les prothèses mammaires anatomiques ont une forme « en goutte d’eau » dite forme anatomique en position debout, c’est à dire qu’elles ne donnent pas d’arrondi dans le décolleté.

Donc, les prothèses anatomiques n’ont pas d’intérêt si vous voulez remplir le décolleté et avoir un effet pigeonnant.   Elles sont moins « anatomiques » en position allongée qu’une prothèse ronde qui s’étale.

  • Les prothèses mammaires anatomiques ont un gel plus ferme que les rondes, cela crée une petite différence au toucher.
  • Les prothèses mammaires anatomiques sont plus dures à rentrer dans le sein.  La cicatrice est plus large mais souvent peu visible car placée dans le pli du sein.
  • Les prothèses mammaires anatomiques peuvent tourner (réintervention nécessaire).  Cette complication est rare dans notre expérience car nous adaptons parfaitement la loge à la prothèse.
  • Les prothèses mammaires anatomiques n’ont pas d’intérêt pour des volumes inférieurs à 240cc.
  • Les prothèses mammaires anatomiques sont plus chères que les rondes (environ 1280€ pour les 2).
  • Les prothèses mammaires anatomiques ont un grand intérêt pour les patientes désirant un volume important mais une forme naturelle ainsi que pour les patientes ayant une atrophie sévère (poitrine plate).
  • Les prothèses anatomiques sont plus fragiles que les prothèses rondes car la couverture est rugueuse comme du papier verré (pour empêcher la rotation). De ce fait, chaque contration du muscle pectoral (mouvement du bras) provoque un pli de la paroi et augmente l'usure (un peu comme une feuille de papier que l'on plie sans arrêt et qui fini par se déchirer). Cette dernière remarque concerne les anciennes prothèses (placées avant 2018). 

Durée de vie des prothèses ?

Devant le déluge de fausses informations débitées par les médias, le Dr DENOEL tient à préciser que: les défaillances d'implants mammaires ont toujours existé et ont été leur point faible depuis 1961. Les normes apparues au début des années 90, à la demande des chirurgiens d'ailleurs, ont rendu cet évènement plus rare et plus tardif, mais cette défaillance finale est inéluctable comme pour tout ce qui est fabriqué d'ailleurs, voitures, avions, immeubles, prothèses orthopédiques et dentaires entre autres, et qu'à moins de mourir jeune ou de procéder à une révision préventive, toute patiente implantée y sera inéluctablement confrontée et a eu, avant l'intervention, cette information longuement expliquée et d'ailleurs décrite dans les fiches d'information SOFCPRE depuis leur origine (cfr les fiches de ce site).

Ceci explique la nécessité d'une surveillance régulière chez le Dr DENOEL. La durée de vie moyenne des prothèses est de 10 à 12 ans. Ceci est une moyenne. Les anciennes prothèses hypertexturées semblent plus fragiles (retirées du marchés en 2019). Depuis 2018, beaucoup de progrès ont été faits au niveau du gel qui est plus cohésif, ce qui retarde les ruptures.

AVERTISSEMENT concernant le lifting des seins associé à la mise en place de prothèses

Beaucoup de patientes qui présentent un relachement de la peau des seins (suite à un alaitement ou un amaigrissement) nécessitent en même temps que la mise en place d'une prothèse, un lifting des seins (pexie). Ce geste allonge le temps opératoire car il faut enlever de la peau pour éviter que la peau du sein ne glisse en bas de la prothèse ou que la totalité du volume du sein ne se retrouve au niveau de l'ombilic. Cela signifie qu'il faudra une cicatrice autour des aréoles et un cicatrice verticale qui partira du dessous des aréoles vers les sillons-sous mammaires. Si la peau présente beaucoup trop d'exces, il faudra parfois enlever de la peau dans les sillons sous-mammaires (cicatrice en T).

Le docteur DENOEL informe lourdement les patientes qu'il existe dans ce cas de figure 67% de chance que la peau se relache légèrement ou moins légèrement dans l'année qui suit cette intervention. Ce n'est pas une complication, c'est l'évolution naturelle des peaux fines et de mauvaise qualité. Le résultat esthétique est bon quand la patiente est en soutien-gorge ou couchée. Ce n'est que nue devant le miroir que l'on peut percevoir un léger glissement de la peau vers le bas lié à la force de gravité. La prothèse qui est souvent placée derrière le muscle reste bien haute et le décolleté est toujours beau. Ce petit relachement cutané, comme je l'ai dit plus haut,  est fréquent chez les femmes qui présentent une peau fine. La peau n'est pas un élastique, c'est du cuir. Et le cuir n'est pas non plus un muscle. Une pexie secondaire est possible, en général sous anesthésie locale ou sédation.

Le devis de cette retouche (dans l'année qui suit la première chirurgie) est de 1200 euros HTVA  (cela comprend: ho,oraires du chirurgien, location et frais de bloc opératoire, instrumentiste, infirmière circulante et matériel chirurgical ).

ATTENTION: les patientes qui font du yoyo avec leur poids après l'opération peuvent récidiver au niveau de cet excès cutané. A ce moment, le devis d'une reprise chirurgicale est à discuter avec le Dr DENOEL.

Ci-dessous la liste des prothèses retirées du marché en France

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Lymphome anaplasique à grandes cellules, prothèses mammaires et mammographie: mise au point:

We were interested to read the latest update on the risk estimate of breast implant–associated (BIA) anaplastic large cell lymphoma (ALCL) by Collett et al.1 They highlight the importance of better implant texturing classification (by roughness and surface area) with the greatest (grade 4) having a BIA-ALCL lifetime risk of 1:2832. In the Netherlands, de Boer et al.2 calculated a 1:6920 risk of BIA-ALCL, but despite the quality of their epidemiological study, they could not find a statistically significant association by implant type or texture. We agree with the authors that there has been much variation in BIA-ALCL risk estimation and there is a need for effective and mandatory national implant registries to aid safety research and quality monitoring.

Unsurprisingly the lay media have not helped put BIA-ALCL risks into any real perspective, and some authorities have recently rushed to ban several implant types. Many surgeons have been debating converting all their breast implants from textured to smooth, from silicone to saline filled, from older to newer devices without any long-term track record (good or bad), regardless of evidence this might have risks, including increased capsular contractures and reoperation rates. The United Kingdom’s Royal College of Anaesthetists estimate a healthy adult receiving a routine general anesthetic has a risk of death of 1:100,000, and 1:10,000 will experience anaphylaxis.3

Whilst rightly informing patients and educating clinicians of risks, particularly in those considering reconstruction in the breast cancer setting, the ‘elephant in the room’ is that breast implants are known to obscure mammographic screening for breast cancer, the most common cancer that one in eight women will suffer from in their lifetime. Despite extra displacement views, some estimate a reduction from 95 percent to only 85 percent of the breast tissue can be assessed.4 Putting this reduction in sensitivity/accuracy in a national context, for the United Kingdom program that detects eight cancers per 1000 women screened, it means potentially missing 1684 cancers in the 2 million women per annum screened.

Everything has a risk. Putting this in practical context, Cancer Research UK quotes the radiation from 3-yearly mammography between the ages of 47 and 73 will cause an extra breast cancer in 1:2222 women screened (higher than the highest risk estimates of BIA-ALCL). Public Health England quotes a risk of 1:49,000 to 1:98,000 of radiation-induced cancer from a single screening mammogram5(equivalent numeric risk levels to lower texture-grade implants); in fact radiation risks would be even higher in women with implants who require double the number of views.

Collett et al. remind us that only 45 cases of ALCL have ever been reported in the United Kingdom, with only one death directly attributable to this rare disease, which is easily treatable in 75 percent of cases by explantation and capsulectomy only. Risk is challenging to estimate, perhaps more so to comprehend or communicate, but we urge leadership by balanced reporting in context by our academic journals.

DISCLOSURE

None of the authors has any financial interests to disclose.

Yezen Sheena, F.R.C.S.(Plast.)
Breast Surgery Unit
Broomfield Hospital
St. Andrew’s Centre for Plastic Surgery
Broomfield Hospital
Chelmsford, United Kingdom

Simon Smith, F.R.C.S.(Eng.)
Sacha Dua, F.R.C.S.(Eng.)
Breast Surgery Unit
Broomfield Hospital
Chelmsford, United Kingdom

Mary Morgan, F.R.C.S.(Plast.)
St. Andrew’s Centre for Plastic Surgery
Broomfield Hospital
Chelmsford, United Kingdom

Venkat Ramakrishnan, F.R.C.S.(Plast.)
St. Andrew’s Centre for Plastic Surgery
Broomfield Hospital
Anglia Ruskin University Medical School
Chelmsford, United Kingdom


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