Réduction mammaire

Diminution des seins

ATTENTION

Afin de minimiser les complications péri-opératoires, Le Docteur DENOEL n'opère pas les patient(e)s à risque. C'est-à-dire:

1)les fumeurs/les fumeuses (Arrêt du tabac 15 jours avant et 6 semaines après la chirurgie)

2)les patient(e)s présentants un  BMI >27,1.  Afin d'évaluer le plus précisément possible le volume mammaire à enlever, il est préférable de vous rendre à votre première consultation avec le poids souhaité (BMI <27,1). Dans le cas contraire, le Dr DENOEL ne pourra vous renseigner précisément sur les détails opératoires. 

DEVIS

L'opération chirurgicale n'est JAMAIS remboursée si le volume de glande retiré est plus petit que 400 grammes par côté. Pour vous donner une idée de ce que cela représente, remplissez un petit sachet plastique (ou un ballon gonflable) avec 400ml d'eau et vous pourrez visualiser le volume qu'il faut retirer pour obtenir un remboursement.

1) Pexie mammaire (lifting mammaire au niveau de la peau): 2900€ +TVA (anesthésie locale et Hôpital de jour).

2) Pexie mammaire (lifting mammaire au niveau de la peau et de la glande avec petite réduction): 3600 € +TVA  (Anesthésie générale et Hôpital de jour).

3) Réduction mammaire sans accord de la mutuelle (Esthétique): 4100 € +TVA (Anesthésie générale et Hôpital de jour).

4) Réduction mammaire avec accord de la mutuelle (si 400 grammes enlevés pour chaque sein). ------------------------------------------------------------------------

La réduction mammaire possède beaucoup de similitudes avec la pexie des seins. 

La ptose mammaire est définie par un affaissement du sein et une distension de la peau qui l’enveloppe. Le sein est en position trop basse et de plus fréquemment «déshabité» dans sa partie supérieure. 

La ptose peut exister d’emblée mais survient le plus souvent après un amaigrissement important ou au décours d’une grossesse avec allaitement. Elle peut être isolée : on parle alors de ptose pure. Elle peut aussi être associée à un certain degré d’hypertrophie mammaire. 

On peut à l’inverse observer une ptose mammaire dans le contexte d’un sein trop petit (hypoplasie ou hypotrophie mammaire). 

Ces défauts esthétiques ne justifient pas une prise en charge par l’Assurance-Maladie.

Objectifs

L’intervention chirurgicale a pour but de replacer l’aréole et le mamelon en bonne position, de retirer la peau excédentaire afin d’obtenir deux seins harmonieux et joliment galbés.

Principes

L’opération consiste à remodeler le sein en agissant sur l’enveloppe cutanée et sur le tissu glandulaire. 

Il faut ensuite adapter l’enveloppe cutanée, ce qui impose de retirer la peau en excès de manière à assurer une bonne tenue et une belle forme au nouveau sein. 

Les berges de la peau qui ont été découpées sont suturées en fin d’intervention : ces sutures sont à l’origine des cicatrices. 

En cas de ptose très importante, la cicatrice à la forme d’un T inversé avec trois composantes : péri-aréolaire sur le pourtour de l’aréole entre la peau brune et la peau blanche, verticale entre le pôle inférieur de l’aréole et le sillon sous mammaire, horizontale dissimulée dans le sillon sous mammaire. La longueur de la cicatrice horizontale est proportionnelle à l’importance de la ptose. 

Plus souvent, en présence d’une ptose mammaire modérée, on peut réaliser une méthode dite « verticale » qui permet de supprimer la cicatrice transversale dans le sillon sous mammaire et de réduire la rançon cicatricielle à ses composantes péri- aréolaire et verticale.

Dans certains cas de ptose mammaire très modérée, il est possible d’utiliser une technique qui permet d’effectuer la correction de l’affaissement uniquement avec une cicatrice autour de l’aréole.

Enfin, lorsque la ptose est associée à une insuffisance de volume (hypoplasie mammaire), il peut être souhaitable de mettre en place, dans le même temps opératoire, une prothèse pour redonner au sein un volume satisfaisant  ou un complément graisseux pour améliorer le décolleté.

Dans ce cas, la surface de peau enlevée est moins importante et donc les cicatrices plus courtes. Il est habituellement possible de retirer l’excès de peau autour de l’aréole et de limiter ainsi la cicatrice uniquement à un cercle péri-aréolaire.

Une plastie mammaire pour ptose peut être effectuée à partir de la fin de la croissance et, au-delà, pendant toute la durée de la vie. 

Une grossesse ultérieure est, bien évidemment, possible ainsi qu’un allaitement, mais on conseille d’attendre au moins six mois après l’intervention. 

Le risque de survenue d’un cancer n’est pas augmenté par cette intervention. 

Avant l'intervention

Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions. 

Le médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention. Outre les examens pré-opératoires habituels, un bilan radiologique du sein est prescrit (mammographie, échographie). 

L’arrêt de tabac est vivement recommandé, au moins un mois avant et un mois après l’intervention (le tabac peut être à l’origine d’un retard de cicatrisation). 

L’arrêt d’une éventuelle contraception orale peut être requis, notamment en cas de facteur de risques associés (obésité, mauvais état veineux, trouble de la coagulation). Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention. 

Type d’anesthésie et modalités d’hospitalisation

Type d’anesthésie : Il s’agit d’une anesthésie générale grâce à laquelle vous dormez complètement. 

Modalités d’hospitalisation : Une hospitalisation d’un à deux jours est habituellement nécessaire. 

L’intervention

Chaque chirurgien adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats. En fin d’intervention, un pansement modelant avec des bandes élastiques en forme de soutien-gorge est confectionné. En fonction du chirurgien et de l’importance de la ptose, l’intervention peut durer d’une heure trente minutes à trois heures. 

Après l’intervention : les suites opératoires

Les suites opératoires sont en général peu douloureuses.  Elles ne nécessitent que des antalgiques simples.

Un gonflement (œdème) et des ecchymoses (bleus) des seins, ainsi qu’une gêne à l’élévation des bras sont fréquemment observés.  Le premier pansement est retiré au bout de 24 à 48 heures et remplacé par un pansement plus léger réalisant une sorte de bustier élastique confectionné sur mesure. 

La sortie a lieu 24 à 48 heures après l’intervention, puis la patiente est revue en consultation deux à trois jours plus tard. On met alors en place un soutien-gorge assurant une bonne contention.  Le port de ce soutien-gorge est conseillé pendant environ un mois, nuit et jour, au décours de l’intervention. 

Les fils de suture, s’ils ne sont pas résorbables, sont retirés aux environs du 15ème jour après l’intervention. 

Il convient d’envisager une convalescence et un arrêt de travail d’une durée de 7 à 10 jours. On conseille d’attendre un à deux mois pour reprendre une activité sportive. 

Le résultat

Le résultat final ne peut être jugé qu’à un an de l’intervention chirurgicale. La poitrine a alors retrouvé un galbe harmonieux et naturel, symétrique ou très proche de la symétrie. Au-delà de l’amélioration locale, cette intervention a en général un retentissement favorable sur l’équilibre du poids, la pratique des sports, les plaisirs vestimentaires et l’état psychologique.

Il faut donc faire preuve de patience avant d'obtenir le résultat esthétique final et de belles cicatrices.  Le sein opéré est un sein qui reste naturel et sensible (sauf si la ptose est très importante et que la technique utilisée nécessite la greffe des aréoles)  aux variations hormonales et pondérales.

Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

ATTENTION

Les patientes qui présentent une peau fine présenteront un léger relâchement secondaire qui peut s'amplifier si le volume du sein restant est important.  Un sein lourd et volumineux peut amplifier le relâchement puisque la peau (du cuir) peut se distendre. Il y a, de ce fait, un compromis à faire entre le volume du sein et le relâchement secondaire. "Petit volume, petit relâchement; gros volume, grand relâchement". Il faudra en discuter avec le Dr DENOEL lors de votre consultation. Un second temps chirurgical est possible sous anesthésie locale, en général 1 an après l'opération. Les variations importantes de poids sont à éviter afin de garder un résultat stable dans le temps.

Persistance d'un creux (manque de volume) au niveau de la partie supérieure des seins. Les seins graisseux sont souvent moins galbé au niveau du dessus. Plus le sein est glandulaire (signe de fermeté), plus le galbe est important (décolleté qui présente de la plénitude). C'est pour cette raison qu'il faudra discuter, avant la chirurgie, de la possibilité de placer une petite prothèse pour compenser ce phénomène (chirurgie de "lifting mammaire + prothèses").

Les imperfections de résultat

Il s’agit essentiellement des cicatrices qui font l’objet d’une surveillance attentive. Il est fréquent qu’elles prennent un aspect rosé et gonflé au cours des deuxième et troisième mois post-opératoires.  Elles s’estomperont ensuite progressivement avec le temps pour devenir peu visibles (fine ligne blanche). Elles peuvent toutefois, chez certaines patientes, demeurer élargies, blanches ou brunes. 

Il faut être bien conscients que les cicatrices ne sauraient disparaître complètement. A cet égard, il ne faut pas oublier que si c’est le chirurgien qui réalise les sutures, la cicatrice, elle, est le fait de la patiente.

Parfois, il peut persister une asymétrie des seins, qu’il s’agisse du volume, de la hauteur, de la taille ou de l’orientation des aréoles.

Dans tous les cas, une correction chirurgicale secondaire peut être faite mais il convient d’attendre au moins un an ou deux. 

Les complications envisageables

Une plastie mammaire pour ptose, bien que réalisée pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale qui peut comporter des risques.

Les suites opératoires sont en général simples au décours d’une plastie mammaire. Toutefois, des complications peuvent survenir.  Certaines sont d’ordre général, inhérentes à tout acte chirurgical, d’autres loco-régionales plus spécifiques de la plastie mammaire. 

Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical. 

En ce qui concerne l’anesthésie, le médecin anesthésiste informera lui-même la patiente des risques anesthésiques lors de la consultation. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles et plus ou moins faciles à maîtriser.  Le fait d’avoir recours à un anesthésiste compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical fait que les risques encourus sont devenus statistiquement très faibles. 

Il faut savoir, en effet, que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès ces trente dernières années, offrant une sécurité optimale surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé. 

En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques sans toutefois les supprimer complètement. 

Heureusement, les vraies complications sont rares à la suite d’une plastie mammaire pour ptose réalisée dans les règles. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patientes sont pleinement satisfaites de leur résultat. Pour autant, et malgré leur faible fréquence, vous devez être informées des complications possibles : 

  • La survenue d’une infection nécessite un traitement antibiotique et parfois un drainage chirurgical. 
  • Un hématome peut nécessiter un geste d’évacuation.
  • Un retard de cicatrisation peut parfois être observé qui allonge les suites opératoires. 
  • Une nécrose de la peau, rarement observée avec les techniques modernes, peut être responsable d’un retard de cicatrisation (le risque est très accru par l’intoxication tabagique).
  • Des altérations de la sensibilité, notamment mamelonnaire, peuvent être observées mais la sensibilité normale réapparaît le plus souvent dans un délai de 6 à 18 mois.
  • L’évolution des cicatrices peut être défavorable avec la survenue de cicatrices hypertrophiques, voire chéloïdes, d’apparition et d’évolution imprévisibles, qui peuvent compromettre l’aspect esthétique du résultat et requièrent des traitements locaux spécifiques souvent longs. 

Ainsi, dans la très grande majorité des cas, cette intervention, bien étudiée au préalable et correctement réalisée, donne un résultat très appréciable même si la rançon cicatricielle inévitable en reste le principal inconvénient. 

Il convient de ne pas sur-évaluer les risques mais simplement de prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas. Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour éviter ces complications ou les traiter efficacement le cas échéant.